Josiane Francés développe une philosophie profondément humaniste, poétique et introspective, à travers ses œuvres :
Sa vision de l’humain enracinée dans la terre apparaît déjà dès son premier titre Mes pensées terriennes (2017), puis en suivant dans Le terreau de nos rêves (2017) et dans le conte philosophique Poussière de terriens (2019). Dans ce dernier livre elle interroge notre rapport à la planète, à la nature, à notre durée de vie éphémère. Elle évoque souvent la fragilité de l’existence, la beauté du quotidien et la nécessité de se reconnecter à l’essentiel.
Féminité transmission et mémoire
Dans l’essai Mères, filles, femmes à travers les siècles elle explore les rôles et les luttes des femmes dans l’histoire et valorise les liens intergénérationnels et la mémoire comme fondement de l’identité.
Dans le roman sociologique Une rose sur le roncier elle décrit la discrimination contre les femmes et leur courage pour faire face aux aléas de la vie.
Une philosophie du regard
A travers ses livres elle observe le monde avec lenteur et objectivité depuis son observatoire pour en saisir les fulgurances et les silences.
Elle défend la liberté de penser et de création
Et revendique une retraite active dédiée à l’écriture libre et à la création personnelle loin des contraintes sociales. Elle défend l’idée que chacun peut à tout âge se réinventer et contribuer au monde par l’art et la pensée.
Une critique douce mais lucide de la société
Josiane Francés ne s’inscrit pas dans une dénonciation violente ou radicale. Elle préfère l’observation fine et le conte philosophique pour pointer les dérives de notre monde. Dans Poussière de terriens Elle évoque la condition humaine comme une errance dans un monde en perte de repères où les valeurs essentielles sont souvent oubliées. Elle critique l’obsession du temps, la course à la productivité et la déshumanisation des relations sociales dans La guerre contre le temps.
Une philosophie du ralentissement
Dans les livres pour enfants Grand bal des escargots elle préconise une société plus près de la nature qui refuse la vitesse et le stress. Elle valorise la contemplation le retour à soi.
Le rapport hommes/femmes et la société patriarcale
Dans le livre Mères filles femmes à travers les siècles traduit en anglais sous le titre Mothers, daughters, Women Over the Centuries elle appelle à une réconciliation des genres fondée sur la compréhension mutuelle et la mémoire historique. Elle attribue l’intolérance et la haine entre les sexes à des constructions sociales rigides. Pour elle c’est une bonne chose que les mœurs évoluent vers l’égalité Hommes/femmes.
L’écriture est vue comme un instrument de libération
« J’estime que pendant notre jeunesse nous travaillons assez pour la société. À la retraite nous devons pouvoir travailler comme il nous plaît »
À la retraite avec l’écriture elle change de style de vie en devenant créatrice, artiste auteur.
Elle fait le diagnostic du monde contemporain
Dans La fin d’un monde et Le siècle en chute libre elle critique la perte de repères sociaux et moraux, les crises systémiques : sanitaires, économiques, climatiques, la fragilité des institutions, la montée des inégalités.
Elle développe une philosophie du désenchantement lucide mais jamais résigné.
Même si elle connaît les défauts des humains elle croit en leur capacité de résilience et de reconstruction : elle a foi en l’espèce humaine.
Vers une éthique du mieux-être
Dans Mieux vivre mieux être elle préconise une philosophie du partage et de l’harmonie. Face à la rareté des ressources elle prône une cohabitation intelligente : elle invite à une vie plus consciente tournée vers le bien commun et la paix.
L’écriture est pour elle un acte de résistance
Dans Cogito ergo sum elle réhabilite la pensée critique et met en garde contre les dérives probables de l’Intelligence Artificielle. Cet excellent outil peut se retourner contre les humains s’il est utilisé par des pervers.
Breaking point est une alerte philosophique où elle identifie les points de rupture de la société : - la perte de confiance, le dérèglement climatique, la montée de la violence.
Sa critique douce est une forme de sagesse. Elle ne cherche pas à vaincre à vaincre mais à éveiller. Elle préfère l’éveil à l’électrochoc, la suggestion à l’injonction, l’analyse critique à la polémique.